Vers le lancement de la deuxième phase du Projet d’investissement dans le secteur éducatif

(Le Nouveau Gabon) - Le ministre des Travaux publics, de l’Equipement et des infrastructures, Toussaint Nkouma Emane, a échangé ce 26 janvier 2023 à Libreville avec une délégation de l’Agence française de développement (AFD), partenaire technique et financier de l’Etat gabonais. Les échanges ont porté sur le bilan de la phase 1 du Projet d’investissement dans le secteur éducatif (PISE) et le démarrage de la seconde phase.

La première phase a permis la construction de 15 écoles dans le Grand Libreville. La seconde consistera à la construction et l’extension de 13 autres établissements notamment à Port-Gentil dans la province de l’Ogooué-Maritime.  « 10 sites sont déjà en fonctionnement et reçoivent des enfants et il y a encore 5 sites qui vont être livrés dans les toutes prochaines semaines ou mois. On a évoqué la deuxième phase qui va commencer bientôt pour encore agrandir le Grand Libreville qui ira jusqu'en Ntoum et Port-Gentil », a déclaré Marie Sennequier, directrice de l’AFD au Gabon.

Selon la directrice de l’AFD au Gabon, malheureusement il y a des problèmes de dérapage. La Covid-19 a gêné tout le monde, les problèmes de chaines logistiques ont aussi empêché aux entreprises de livrer dans les délais. « On a aussi eu un problème plus ponctuel, celui de visas. Il y a eu des nouveaux visas qui ont été introduits par le gouvernement gabonais en 2022. On a quelques semaines de retards qu’on espère rattraper maintenant », a-t-elle indiqué.  

Le PISE est un programme financé par l’AFD dont la première phase vise la construction, l’extension et l’équipement de 16 établissements scolaires. A terme, c’est une trentaine d’établissements scolaires, nouvellement construits ou agrandis, pour un total de 500 nouvelles salles de classe, qui devraient être livrés dans les zones les plus déficitaires en infrastructures scolaires à Libreville (Estuaire) et à Port-Gentil (Ogooué-Maritime). Ce qui devrait permettre, selon les autorités, de limiter à 35 le nombre d’élèves par classe, et permettre l’application réelle de l’école obligatoire. Le projet est constitué de 3 phases reparties sur 7 ans pour la période 2016-2023.

Brice Gotoa

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