(Le Nouveau Gabon) - Face à la confusion et à l’incompréhension nées de l’application de la mesure de gratuité des frais d’inscription et de réinscription dans les établissements scolaires au Gabon, le ministre de l’Éducation, Camélia Ntoutoume-Leclercq, apporte quelques éclairages.
Cette gratuité selon le membre du gouvernement concerne les établissements primaires, secondaires généraux, techniques et professionnels du secteur public mais aussi du secteur privé laïc et confessionnel ayant reçu des élèves orientés par l’État. « On entend par frais d’inscription, les frais liés à la coopérative, la mutuelle, la carte scolaire, l’établissement et l’impression des bulletins scolaires, l’achat des consommables et carnets de liaison, l’entretien des établissements » comme l’indique la circulaire du 19 juillet 2022, précise-t-elle. Par ailleurs, concernant les établissements privés laïcs et confessionnels, les frais d’inscription sont compris dans les frais d’écolage payés par l’État au bénéfice des élèves orientés au sein desdits établissements, poursuit-elle. « Les parents qui eux-mêmes ont refusé l’orientation du ministère de l’Éducation nationale, et bien c’est à leurs charges les frais d’inscription et les frais de scolarité de leurs enfants », précise Camélia Ntoutoume-Leclercq.
S’agissant des frais d’APE, le paiement est facultatif et l’adhésion est libre. Mais, les paiements s’effectuent « par parent et non par élève » conformément à la circulaire du 9 septembre 2022.
Pour le respect de ces mesures, le ministère de l’Éducation annonce que des missions de contrôle seront effectuées par l’inspection générale des services dans les établissements scolaires. Et les chefs d'établissements qui ne les respecteront pas s'exposent à des sanctions « graves », selon le ministère de l’Éducation.
Ces précisions du ministre de l’Éducation permettent d’éclairer les parents d’élèves et les chefs d’établissement sur les élèves concernés par cette mesure de gratuité prise par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) le 8 septembre dernier. Car, dans plusieurs établissements scolaires dans le pays, les frais d’inscription continuent d’être exigés aux parents d’élèves qui s’en plaignent.
SG
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