(Le Nouveau Gabon) - Le ministère de l’Education nationale veut renforcer ses équipes de 900 nouveaux enseignants de matières scientifiques (mathématiques, sciences physiques, sciences de la vie et de la terre), apprend-on dans une note signée le 26 janvier dernier par le secrétaire général dudit ministère, Laurent Mouity- Mabika. Un appel à candidature a pour cela été lancé dans le but de recruter de manière détaillée, 400 enseignants du secondaire de mathématiques, 200 des sciences de la vie et de la terre et 300 des sciences physiques et chimiques.
Les Gabonais détenteurs d’une licence, d’un master ou d’un diplôme équivalent dans l’une des trois spécialités citées, et âgée de 30 ans au plus, sont invités à postuler au plus tard le 29 février 2024.
Selon le secrétaire général du ministère de l’Education, ces recrutements ont pour but de « répondre aux attentes du département sectoriel de l’Education nationale consistant à réduire considérablement le déficit en personnels enseignants dans les matières scientifiques ». En effet, le Gabon fait face à un déficit des enseignants au profil scientifique. Et par le passé, pour combler ce déficit, le pays déjà avait fait appel à des Etats frères pour former des Gabonais dans les filières scientifiques. L’objectif étant d’avoir des jeunes outillés pour affronter les défis de la science et de l’innovation pour l’émergence du pays, apprend-on.
Ce sont les premiers recrutements que lance le Gabon dans le secteur de l’Education nationale pour le compte de l’année en cours. Selon le projet de loi de finances 2024, le ministère de l’Education nationale, chargé de la formation civique pourrait renforcer ses effectifs de 2007 agents au cours de cette année. Les faisant passer de 23 525 pour une masse salariale de 166 milliards de FCFA en 2023 à 25 532 agents en 2024 pour une masse salariale de 187,6 milliards de FCFA.
Rappelons que les recrutements au sein de l’administration gabonaise avaient été suspendus en 2018 dans l’optique de permettre une maîtrise optimale de l’évolution de la masse salariale de l’État, et une meilleure gestion des ressources humaines. Seuls les secteurs prioritaires tels que la santé, l’armée, l’éducation et l’enseignement supérieur étaient autorisés à recruter.
SG