Le Gabon va bientôt démarrer l’exploitation de deux nouveaux permis pétroliers (présidence)

Economie
samedi, 31 août 2024 15:17
Le Gabon va bientôt démarrer l’exploitation de deux nouveaux permis pétroliers (présidence)

(Le Nouveau Gabon) - Dans son discours à la nation prononcé le 29 août dernier, à l’occasion du premier anniversaire du coup d’État qui a renversé l’ex-président Ali Bongo le 30 août 2023, le président de la transition, Brice Oligui Nguema, a annoncé l’exploitation imminente de deux nouveaux puits pétroliers par la Société Gabon Oil Company (GOC).

« Après la découverte faite sur le permis de Mutamba Iroru (entre Gamba et Atora), je vous annonce l'exploration de deux nouveaux permis, à savoir Ozigo II et Nziembou II, dont l’exploitation va commencer incessamment avec la GOC », a déclaré le président de la transition. Il s’agit de deux permis qui avaient été attribués à la société Assala pour l’exploration onshore (sur terre ferme) et qui sont désormais opérés par l’État gabonais à travers la Gabon Oil Company, nouveau propriétaire de cette société. « En rachetant Assala Energy contre vents et marées, j’étais parfaitement conscient du potentiel pétrolier que recèle notre sous-sol », a-t-il ajouté.

Ce potentiel, l’État gabonais entend l'exploiter et le valoriser afin de maximiser les profits dans un secteur qui représente près de 50 % du PIB du Gabon, selon les données officielles. Le démarrage de l’exploitation de ces deux permis pétroliers, à la suite du rachat d’Assala Energy par l’État, marque une étape importante dans l’ambition de l'État gabonais de contrôler la production pétrolière nationale, actuellement dominée par des sociétés étrangères.

Selon les données du ministère de l’Économie, l’indice de production pétrolière au terme du premier trimestre 2024 s’est consolidé de 3,1 % en glissement trimestriel. Cette performance s’explique par la montée en puissance de nouveaux puits et par le bon rendement des champs matures, à la suite des divers investissements réalisés. Sur la même période l’an dernier, l’indice avait bondi de 18,4 % pour les mêmes raisons.

SG

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