(Le Nouveau Gabon) - Le commerce extérieur du Gabon s’est considérablement amélioré à fin mars 2022, selon des données de la direction générale des Douanes et droits indirects (Dgddi). En effet, les échanges ont doublé passant de 896,4 à 1 636,6 milliards de FCFA entre mars 2021 et mars 2022.
Ainsi, la balance commerciale qui est « en forte progression par rapport à fin 2021 », est « restée structurellement excédentaire », d’après la même source.
À en croire le ministère de l’Économie, cette amélioration du solde commercial s’explique par la hausse des exportations (+113,7 %), malgré une augmentation moins importante des importations (+20,4 %).
Les exportations ont atteint à fin mars 2022, la somme de 1276,5 milliards de FCFA contre 597,4 milliards de FCFA un an plus tôt. La hausse des exportations est liée à l’augmentation des ventes du pétrole brut (+145,0 %) et des produits hors pétrole (+55,1 %). D’après le ministère de l’Économie, l’augmentation de la vente de pétrole fait suite essentiellement à la hausse des prix du baril de pétrole gabonais confortée par la crise entre la Russie et l’Ukraine. Et la hausse des exportations hors pétrole est principalement liée à l’augmentation de la demande du silicomanganèse, de l’huile de palme et du bois sciés et ouvrages, apprend-on.
Les importations ont quant à elles progressé de 20,4 % à 360,1 milliards FCFA, suite à l’accroissement de la commande des biens d’équipements (+36,2 %), des biens intermédiaires (+19,4 %) et des biens de consommation finale (+19,2 %). Selon la direction générale des Douanes, les achats des biens d’équipements sont liés à la hausse des investissements (dans le secteur pétrolier et minier notamment) et des prix des matériaux de construction, en dépit de la baisse des commandes des véhicules. Tandis que la progression des importations de biens de consommation finale est essentiellement consécutive aux commandes des produits alimentaires et produits pharmaceutiques.
Toutefois, les commandes des biens d’énergie ont enregistré un recul de 72,3 % à 3,8 milliards de FCFA, en relation principalement avec la diminution de la demande des produits dérivés du pétrole.
SG