(Le Nouveau Gabon) - Depuis près de dix ans, la société Pizolub détenue majoritairement par l’Etat gabonais fait face à plusieurs difficultés d’ordre structurel, organisationnel, opérationnel et financier, aggravées par des dettes auprès des banques et des fournisseurs stratégiques. Par ailleurs, cette société de formulation de lubrifiants au capital de 860 millions FCFA est confrontée à la concurrence déloyale que lui livre le secteur informel.
Pour lui éviter une mort certaine, le gouvernement a décidé de relancer en urgence les activités de cette structure. C’est dans ce cadre que s’est tenue, le jeudi 29 octobre, une réunion avec l’ensemble des parties prenantes de l’Etat, présidée par les ministres en charge de l’Economie et du Pétrole (Jean-Marie Ogandaga et Vincent De Paul Massassa respectivement), pour trouver les voies et moyens permettant de sauver cette structure de la faillite.
De ce fait, le gouvernement s’est fixé un délai de deux mois, au travers des audits stratégique, technique, financier et commercial pour arrêter des solutions pérennes devant permettre la relance des activités de Pizolub. Pour les membres du gouvernement, cette entreprise est un outil stratégique qui ne doit en aucun cas sombrer. D’où l’obligation de trouver des solutions idoines pour la sauver.
La société Pizolub a été créée en 1978. Ses activités sont orientées vers la fabrication de fûts métalliques et bidons en plastiques, le conditionnement d'huiles de graissage et des lubrifiants automobiles et industriels.
Sandrine Gaingne