(Le Nouveau Gabon) - Convoqué au même titre que ses homologues tchadien, congolais, centrafricain et équato-guinéen, à l’initiative du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, le Sommet extraordinaire de Yaoundé doit permettre aux chefs d’Etat de l’Afrique centrale d’examiner les solutions à mettre en œuvre pour relancer leurs économies victimes de l’effondrement du prix du pétrole qui demeure un pourvoyeur de recettes majeur pour les Etats de la sous-région.
Pour rappel, la situation économique de la zone Cemac, dont le taux de croissance a été révisé à la baisse pour 2016 (0,7% contre 2,4% en 2015), fragilise en effet le processus de développement économique et social de ses Etats membres.
A l’occasion de la 12ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat qui s’était tenue à Libreville en mai 2015, le chef de l’exécutif gabonais, alors président en exercice de la Cemac, avait alerté ses homologues sur la « nécessité absolue » de diversifier leurs économies dépendantes, pour l’essentiel d’entre elles, des revenus tirés de l’exportation de matières premières, notamment le pétrole brut.
Le Gabon est engagé dans un processus de diversification de son économie depuis 2009. L’exécution du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) a permis de soutenir son taux de croissance et de le maintenir aux alentours de 3% pour 2016 (2,9% contre 3,9% en 2015.)
Synclair Owona