(Le Nouveau Gabon) - La problématique de la relance économique du pays revient à la manière d’une antienne ces derniers jours à tous les foras et réunions de haut niveau tenus au Gabon. Dans l’optique de la préparation de la tenue de la première session du Haut conseil de l’investissement au mois de mars prochain, le Premier ministre, pour baliser les contours de ce conclave, s’interroge sur la manière de «relancer l'économie par l'investissement et la diversification pour une croissance inclusive».
Les réponses sont venues des échanges houleux entre membres du gouvernement et les opérateurs économiques. Mais Emmanuel Issoze Ngondet (photo), fixe le cap et prône comme préalable à la tenue de cette grand’messe attendue de tous, le «rétablissement du dialogue Public-Privé, la restauration de la confiance, l’amélioration du cadre des affaires».
Car, faut-il le rappeler, ce conseil devra, selon le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, qui en a fait l’annonce de la tenue le 9 août 2016, examiner «la stratégie nationale de promotion des investissements et des exportations élaborée avec l’appui de la Banque mondiale», sous réserve de son adoption par le gouvernement.
Les opérateurs économiques mettent à l’index la gestion de la dette intérieure, la fiscalité, la parafiscalité ainsi que le suivi permanent du plan d’action des réformes, qui impactent le cadre des affaires. Aussi, en attendant la tenue du Haut conseil de l’investissement à la fin du premier trimestre de l’exercice en cours, des groupes de travail ont-ils été constitués pour adresser ces questions. Ceux-ci se pencheront notamment sur les procédures de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, la révision du cadre d’investissement, la fiscalité et la parafiscalité, le capital humain et l’accès au foncier.
«La capacité de résilience de notre économie, tant recherchée, doit permettre un accès plus large des populations aux fruits de la croissance», martèle le Premier ministre.
Auxence Mengue