(Le Nouveau Gabon) - Comme il avait annoncé en fin de semaine dernière, Alain-Claude Billie-By-Nze, le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, a rencontré les syndicats de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG) inquiets pour leur emploi à cause de récentes réformes entérinées du gouvernement dans le secteur.
« La libéralisation entérinée par les deux projets de lois, est déjà contenue dans la loi du secteur tout comme elle est prise en compte dans la nouvelle concession. Il ne s’agit donc pas d’un élément nouveau puisque du reste, le secteur a vu l’arrivée de nouveaux acteurs dont la Société de patrimoine pour ne prendre que cet exemple », a expliqué le membre du gouvernement.
À l’en croire, c’est également dans ce contexte général de réforme qu’a été négociée et signée la nouvelle concession de service public de l’eau et de l’électricité, confiée par l’État à la SEEG pour une durée de vingt ans. Cette nouvelle convention prévoit la séparation comptable des activités d’électricité et d’eau déjà effective ; de même qu’elle indique deux règlements de service distincts appliqués chacun à un secteur spécifique. « C’est cette même séparation de fond qui a conduit à l’adoption de deux projets portant réglementation des secteurs tout aussi spécifiques que sont l’eau et l’électricité », affirme le ministre.
Cette clarification d’Alain-Claude Billie-By-Nze intervient à la suite d’un conseil des ministres tenu à Libreville le 1er septembre dernier. Au cours de cette réunion, le gouvernement a entériné des réformes qui garantissent, entre autres, le droit d’accès à l’énergie électrique et l’eau, la bonne gouvernance dans la gestion des activités dans ces secteurs et la prise en compte des bonnes pratiques internationales reconnues.
S.A.