(Le Nouveau Gabon) - Ce mercredi 15 mai, Okoumé Capital, société de capital-investissement dédiée au financement de l’entrepreneuriat et au développement des PME et start-ups au Gabon, a reçu la visite d’une délégation d’opérateurs économiques gabonais du secteur des cosmétiques. Au centre des échanges, le développement de ce secteur d’activités au Gabon.
Au terme de riches échanges, une proposition de création d’un cluster cosmétique leur a été faite par la direction d’Okoumé Capital. Ce cluster aura entre autres missions, de créer une synergie entre les différents éléments de cet écosystème, d’optimiser leur production, de garantir la qualité de leurs produits et leurs distributions au niveau local et international. En outre, il devrait également valoriser le savoir-faire local et préserver le patrimoine gabonais nécessaire à la production des cosmétiques.
Au terme des échanges, la délégation conduite par Roquita Monique Gisèle, conseillère du ministre en charge de l’Industrie et du Développement de l’entrepreneuriat national a été séduite par cette proposition d’Okoumé Capital.
« Nous avons une approche qui consiste à mettre en place, des clusters dans tout le pays. Que ce soit en l’agroalimentaire, la ferronnerie, la couture, Etc. en clair, nous sommes dans l’ère de la dynamique de la formation professionnelle », justifie Edgard Mfouba, le directeur général d’Okoumé Capital. Il s’agit, selon lui, « de venir en appui aux politiques publiques en orientant les jeunes vers les métiers professionnels. Dans le même temps, nous nous évertuons à créer aujourd’hui les structures qui vont les employer ou qui peuvent leur permettre d’entreprendre aisément ». Et de poursuivre : « en plus, nous avons aujourd’hui l’obligation de nous adapter à l’écosystème national sans pour autant nous départir de notre mission première qui est de financer et d’accompagner le développement et la croissance de nos investissements ».
« Il n’est pas toujours évident de trouver des projets bien structurés. Nous appelons à cet effet les opérateurs économiques à mutualiser leurs activités tout en restant autonomes. Nous favorisons ces synergies pour pouvoir atteindre les tailles critiques nécessaires aux cibles. Enfin, nous sommes un investisseur, c’est-à-dire associé de l’opérateur économique », justifie M. Mfouba.
Il est à noter que le Cluster cosmétique du Gabon envisage être à l’image de la Cosmetic Valley en France. Une institution qui se veut le premier centre de ressources mondial de la parfumerie cosmétique en matière de savoir-faire, de recherche et de formation. Et dont le rôle est d’aider les industriels de la filière à travers le développement commercial, la mise en réseau, accompagnement à l’export des PME, l’amélioration de leur compétitivité et le montage de projets de recherche et l’innovation.
Stéphane Billé