(Le Nouveau Gabon) - En participant au Paris Infraweek, un rendez-vous majeur consacré aux infrastructures, organisé par Europlace du 5 au 9 octobre, une délégation de la Banque de développement de l’Afrique centrale (BDEAC), avec à sa tête le vice-président, Marcel Ondele, a invité les investisseurs présents à venir profiter des opportunités d’affaires offertes par le contexte économique de la sous-région Cemac et principalement par les 12 projets intégrateurs, nécessitant un financement de plus de 2500 milliards de FCFA. C’est pratiquement la moitié du budget du Cameroun en 2020.
Cette délégation a expliqué que le partenariat public-privé, envisagé comme mode de financement de ces projets, garantit d’emblée le retour sur investissement. Dans le premier panel, le ministre congolais de l’Économie, Gilbert Ondongo, a déroulé le rôle et la position stratégique de la BDEAC dans le processus de développement de la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). Son intervention dans le deuxième panel, organisé par le cabinet d’avocats CMS Francis Lefebvre, a porté sur les impacts des dettes souveraines sur le financement des infrastructures en Afrique Centrale, en situation post Covid-19.
Dans le troisième panel organisé sous forme de webinaire avec le ministre de l’Économie et de la Relance du Gabon, son homologue de la Centrafrique et le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, ont présenté la contribution de la BDEAC dans la mobilisation des financements des projets intégrateurs dans la zone Cemac.
En marge de ces activités liées à la mobilisation des partenaires pour la table ronde des bailleurs de fonds, le vice-président de la BDEAC a échangé avec la présidente de la Chambre de commerce africaine en Scandinavie (ACCS). « Les discussions entamées devraient conduire très prochainement à un partenariat gagnant-gagnant entre la zone Cemac et les investisseurs scandinaves », informe la Banque.
Au terme de ces échanges, le ministre congolais de l’Économie, Gilbert Ondongo, a annoncé l’organisation d’une table ronde des donateurs pour le financement de ces projets intégrateurs, à Bruxelles en novembre prochain
Les 12 projets intégrateurs prioritaires s’inscrivent dans le cadre du Programme économique régional (PER) qui vise la mutation profonde des économies de la sous-région pour accroître leurs valeurs ajoutées et contribuer ainsi à la réduction du chômage et de la pauvreté. Ils portent sur différents axes : la facilitation du transport et des échanges ; la production et l’interconnexion des réseaux électriques et de communications ; le marché commun et la diversification économique et le capital humain.
S.A.