(Le Nouveau Gabon) - Le ministre de l’Economie, Regis Immongault, a visité mercredi dernier les établissements d’import-export du secteur des denrées alimentaires de Libreville afin de s’assurer qu’ils respectent les prix homologués par l’Etat.
« Il est clair que l’Etat sacrifie une partie de ses ressources. La défiscalisation des produits entraînent une perte sèche des recettes douanières de près de 38 à 40 milliards [de FCFA par an]. Donc, ce serait anormal que d’un côté nous sacrifions les revenus et que de l’autre côté, nous ayons des opérateurs qu’on peut considérer comme être véreux », a-t-il prévenu.
Sur le terrain, il a noté la flambée du prix du poisson dus à une offre largement inférieure à la demande. Regis Immongault a promis qu’il examinerait dans les prochains jours cette situation de pénurie avec son collègue de l’Agriculture « pour voir ce qu’on peut faire pour encourager cette activité ». Les acteurs du secteur piscicole, eux, évoquent des difficultés liés au coût de la vie, la cherté des intrants, la délimitation de la zone de pêche, etc.