(Le Nouveau Gabon) - Depuis le 5 septembre 2019, le ministre gabonais des Affaires étrangères, par ailleurs président du Comité de pilotage de la réforme institutionnelle de la CEEAC, Alain Claude Billie By Nze et le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, sont en mission circulaire dans les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Ils ont déjà eu des entretiens avec les chefs d’État du Cameroun, d’Angola, de Guinée Équatoriale, du Rwanda et du Tchad.
Ces émissaires du président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, sont porteurs du rapport de la deuxième réunion des ministres du Comité de pilotage de la réforme institutionnelle de la CEEAC tenue du 25 au 26 juillet 2019 à Libreville, destiné à ses homologues. Les travaux de ladite réunion se sont soldés par l’adoption de plusieurs textes. Notamment, ceux relatifs aux projets de protocole du Conseil de paix et de sécurité d’Afrique centrale (Copax), au règlement financier, au cadre organique ainsi qu’au statut du personnel révisé de la communauté.
« Les textes établissent le cadre de la réforme. C’est après leur adoption par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement que commencera sa mise en œuvre effective », précise le secrétaire général de la CEEAC, Allam-Mi. Selon une note d’information de la CEEAC, un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement est d’ailleurs prévu à cet effet avant la fin de l’année en cours.
Le chef de la diplomatie gabonaise pour sa part remercie au cours de cette tournée, les chefs de l’État, les gouvernements et les peuples des pays de l’Afrique centrale, pour le soutien constant qu’ils apportent à la CEEAC. « Un soutien qui permet à notre organisation de fonctionner, mais aussi d’atteindre les objectifs de la réforme institutionnelle », indique-t-il.
Les orientations des plus hautes autorités de la CEEAC au sujet de cette réforme sont nombreuses. Elles consistent entre autres à transformer le secrétariat général actuel en une Commission, en vue de doter l’organe exécutif de plus de prérogatives et de marge de manœuvre pour conduire le processus d’intégration. Il s’agissait également d’insérer le Copax dans l’architecture institutionnelle de la communauté.
Stéphane Billé