(Le Nouveau Gabon) - Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) a été lancé ce 9 février au Gabon sous le parrainage de Remy Ngoy Lumbu (photo), président de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples.
Lumbu a indiqué que l’installation du Redhac au Gabon va permettre de renforcer l’ancrage organisationnel de la coalition pays-Redhac en impliquant de façon holistique et inclusive les acteurs étatiques et non étatiques au niveau national. Ceci afin d’adopter la loi portant « promotion et protection des défenseurs des droits de l’Homme au Gabon ».
Au Gabon, des figures de proue de la société civile comme Marc Ona, désormais 1er vice-président du Redhac, se plaignent des violations de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, et notamment de son article 9.3 (c). Cet article dispose que, « chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres […] d’offrir et prêter une assistance juridique professionnelle qualifiée ou tout autre conseil et appui pertinents pour la défense des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ».
Pour l’essentiel, a expliqué M. Lumbu, le Redhac est un réseau présent dans sept pays d’Afrique centrale membres de la CEEAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, RD Congo, Sao Tomé) et se veut être une organisation qui milite pour la protection des défenseurs des droits humains dans la sous-région.
S.A.