(Le Nouveau Gabon) - Au cours d’une audience le 5 octobre à Libreville, Savina Ammassari, Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Gabon a encouragé les autorités du pays, à travers le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, à atteindre le taux de 30 % de représentativité des femmes au Parlement.
Car, selon la Représentante onusienne, « il y aurait encore peu de femmes présentes au Sénat et à l’Assemblée nationale en République gabonaise alors qu’une loi sur les quotas et la représentativité de ces dernières sur les listes électorales existe ». Elle a souhaité la mise en application de la loi qui stipule que 30 % des femmes devraient normalement figurer sur les listes de candidatures présentées par les partis politiques en lice aux différents scrutins. Ce qui leur permettrait de prendre une part active en tant qu’actrices majeures dans la vie politique.
Dans ce sens, les deux personnalités ont dit leur volonté d’accélérer les activités autour des initiatives qu’elles soutiendraient et dont la matérialisation sera une plus grande participation politique des femmes lors des scrutins électoraux organisés au Gabon. Cela pourrait passer par une plus grande sensibilisation et un renforcement des capacités des femmes et des autres acteurs du domaine afin qu’elles s’intéressent davantage aux activités politiques.
Selon les statistiques de la Banque mondiale, la proportion de sièges occupés par des femmes au Parlement gabonais est actuellement de 16,2 %, en deçà des 30 % requis. Mais le pays essaie d’améliorer la situation. En effet, à la suite des élections sénatoriales des 30 janvier et 6 février 2021, et comme le prévoit la constitution, le président Ali Bongo Ondimba, a procédé à la nomination de 15 sénateurs et leurs suppléants dans les neuf provinces du Gabon. Il en ressort que le président de la République a fait la part belle aux femmes. En effet, sur les 15 sénateurs nommés, sept titulaires sont des femmes. Parmi leurs suppléants, on compte en plus cinq dames.
S.A.