(Le Nouveau Gabon) - Le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique centrale (Afritac centre) renforce les capacités des ordonnateurs et gestionnaires de crédits des pays de l’espace communautaire, ainsi que du Burundi et de la République démocratique du Congo, à la gestion axée sur les résultats.
L’ordonnancement, le champ et le contenu du contrôle et de l’audit internes dans les administrations publiques constituent les centres d’intérêt de ces travaux qui, selon le conseiller résident en gestion des finances publiques d’Afritac Centre, Abdoulaye Touré, se situent dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions retenues pour l’harmonisation des finances publiques au niveau de la Cemac. « Jusqu’à une période récente, seul le ministre en charge des finances concentrait la réalité du pouvoir financier. Dans les nouvelles dispositions, il est retenu qu’on renforce la responsabilité des ministres sectoriels dans le cadre de la gestion budgétaire », explique-t-il.
Dans la sous-région, nombre de pays ont déjà bouclé la mise en place de ce nouveau cadre harmonisé des finances publiques, tandis que d’autres sont en phase de finalisation. Le ministre du Budget et des comptes publics du Gabon, Mathias Otounga Ossibadjouo (photo), souligne que le contrôle interne constitue un gage de bonne gouvernance. «Son absence est source de dilution de responsabilités, d’inefficacité et surtout de déperdition des ressources», confie-t-il.
Auxence Mengue