(Le Nouveau Gabon) - L’ambassade de France au Gabon vient de publier l’information selon laquelle, la brigade des stupéfiants de la Préfecture de police de Paris a envoyé des formateurs à Libreville pour participer à l’organisation d’une formation de lutte contre les stupéfiants.
« Cette formation de deux semaines s’adressait principalement aux policiers de l’Office central de lutte anti-drogue (OCLAD) mais aussi aux gendarmes et aux douaniers. Ainsi, il s’agissait de présenter aux effectifs affectés dans la capitale gabonaise (1ère semaine) mais aussi à l’intérieur du pays (2nde semaine) les principales techniques spécifiques dans la lutte contre les stupéfiants en matière procédurale, de mise en place d’un dispositif de surveillance et d’interpellations », apprend-on.
Le service de sécurité intérieure de l’ambassade a associé à cette formation un représentant de l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) qui a évoqué avec les stagiaires plusieurs problématiques, notamment les principales routes africaines [notamment en Afrique de l’Est] utilisées par les trafiquants de stupéfiants pour acheminer le cannabis, l’héroïne, la cocaïne et les drogues de synthèse.
Lors de la cérémonie de clôture de cette formation, le service de sécurité intérieure de l'ambassade a effectué un don d’une vingtaine de mallettes de détection en matière d’héroïne et de cocaïne à la police gabonaise.
Ce renforcement des capacités de la police gabonaise intervient quelques semaines après la saisie de cargaisons de cannabis d'une valeur de plusieurs millions de FCFA à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié et à Okala, un quartier situé dans le nord de Libreville. Selon la police anti-drogue, environ 550 tonnes de chanvre indien ont été saisies dans le pays entre 2018 et 2019.
S.A.