(Le Nouveau Gabon) - La Direction générale de la comptabilité publique et du trésor (Dgcpt) n’a pas lancé une opération de contrôle dans les marchés des communes d’Owendo, Libreville, Akanda et Ntoum.
Dans un communiqué qu’elle vient de publier, cette administration fiscale ne se reconnaît pas dans l’annonce de ce prétendu contrôle « qui est un grossier faux ». La Dgcpt invite par conséquent les contribuables à la plus grande vigilance, en exigeant notamment les copies des cartes professionnelles de toute personne se présentant en son nom, ou de se rapprocher des receveurs des impôts territorialement compétents.
Le phénomène des contrôleurs fiscaux fictifs est récurrent dans les marchés au Gabon. Des individus profitant de la candeur de certains opérateurs économiques se présentent souvent au nom de la Dgcpt et soutirent des sommes d’argent à ceux qui y prêtent le flanc. Ainsi, au lieu que l’impôt soit reversé à l’État, ce sont ces individus qui empochent l’argent perçu frauduleusement auprès des opérateurs économiques. Les victimes sont alors obligées de payer deux fois, car ayant payé pour la première fois leur impôt à des usurpateurs.
La loi gabonaise prévoit une peine d’emprisonnement de 15 jours à un an ou d’une amende de 500 000 à 5 millions de FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement, quiconque fait obstacle au recouvrement de l’impôt. Ces peines sont également applicables aux tiers reconnus complices des agissements frauduleux allant dans le même sens.
S.A.