(Le Nouveau Gabon) - Face à l’inquiétude des populations de l’Estuaire, née de la fissuration, depuis quelque temps, de toute la largeur de la chaussée sur le premier pont de Kango, les autorités gabonaises se veulent rassurantes. Contactée par le quotidien l’Union, la direction générale des infrastructures et du transport (DGIT) du ministère des Travaux publics affirme qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer.
À en croire la DGIT, « il ne s’agit pas d’une fissuration préjudiciable à la stabilité de l’ouvrage ». Il aurait plutôt un problème de joint de dilatation. Et pour la DGIT, le joint de dilatation, encore appelé joint de chaussée, ne joue pas un rôle majeur sur la stabilité de l’ouvrage. « Le joint a pour rôle d’assurer la continuité d’un tablier isostatique. Aussi, à aucun moment, l’absence d’un joint de dilatation ne peut menacer la portance d’un pont pour parler de rupture », affirme la direction générale des infrastructures et du transport dans le quotidien l’Union de ce 12 juillet 2022.
Par ailleurs, le ministère des Travaux publics soutient que le premier pont de Kango dans la province de l’Estuaire a récemment fait l’objet d’auscultation. Et les conclusions de l’opération montrent que « cet ouvrage n’a aucun problème de portance donc peut assurer encore la sécurité des usagers sur plusieurs années », rassure la DGIT.
Le premier pont de Kango est situé sur la route nationale n° 1, le principal axe routier du pays qui relie la capitale Gabonaise Libreville au reste du pays.
SG