(Le Nouveau Gabon) - Dans le cadre du Projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (Pasig) - Phase 1, le Gabon envisage de réhabiliter les ponts de Kango, Agoula et Ebel-Abanga dans la province de l’Estuaire et du Moyen-Ogooué. Des ouvrages construits depuis plusieurs années et qui ont besoin aujourd’hui d’une réfection du fait de leur dégradation avancée. À cet effet, le ministère des Travaux publics a récemment entrepris de recruter un consultant qui devra réaliser pendant six mois, la campagne d’auscultation en vue de la réalisation de ces travaux.
Les travaux d’auscultation vont consister à faire une inspection détaillée de chaque ouvrage de franchissement, déceler l'évolution manifeste des dégradations, dresser un inventaire détaillé des dégradations graves présentant une menace de la stabilité des ouvrages, définir la nature des travaux de réhabilitation, d'entretien courant et des travaux d'entretien spécialisé à réaliser. Il sera également question suite à cette étude, de proposer un allotissement pour les travaux entretien courant, périodique et réhabilitation ou construction d’un ouvrage neuf à réaliser, définir la consistance des travaux, les spécifications techniques correspondantes et une estimation pour chaque pont ausculté, et envisager par la suite des modalités d’exécution du programme d’entretien des ouvrages de franchissement.
Ces travaux sont financés grâce à un prêt du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) et un prêt de l’Africa Growing Together Fund (AGTF) dans le cadre du Pasig 1. La phase 1 du Pasig consiste principalement en la construction et le bitumage de la section Ndendé-Doussala (49 km) et du pont frontalier entre le Gabon et le Congo, sur la rivière Ngongo, ainsi que la construction et le bitumage de quelque 21 kilomètres de voiries à Libreville. Une fois achevé dans son ensemble, le Pasig facilitera les déplacements entre les villes et les communes, tout en réduisant les coûts d’acheminement entre Libreville et Brazzaville. Ce projet va contribuer également à l’amélioration de l’accès des populations de la zone d’influence du projet aux infrastructures socio-économiques de base, apprend-on.
SG