(Le Nouveau Gabon) - C’est l’une des propositions d’envergure faites par le nouveau ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi, en vue de booster le secteur agricole gabonais, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation le 14 octobre dernier.
Appréciant à sa juste valeur, le choix du thème de cette commémoration, «Le climat change l’alimentation et l’agriculture.», le patron de l’agriculture gabonaise a ainsi décliné les grandes orientations et actions initiée par le Gabon dans la cadre de cette problématique.
Dans le volet lié au réchauffement climatique, notamment à la réduction des gaz à effet de serre a-t-il précisé, le Gabon a pris des mesures d’anticipation dans ce sens, à travers des engagements hautement significatifs. 1/3 du territoire a ainsi été affecté à la réalisation de parcs nationaux, en guise de participation à l’effort mondial.
Du point de vue contextuel, un système d’attribution des permis de permis forestiers par adjudication, conduisant à l’installation des concessions forestières à aménagement durable, a été mis en place, ainsi que l’adoption d’une loi portant interdiction de l’utilisation des gaz torchées dans diverses activités.
Dans le cadre du développement d’une agriculture durable, pour des objectifs d’atteinte de la sécurité et d’autosuffisance alimentaire, le nouveau ministre de l’Agriculture a indiqué que le Plan stratégique Gabon Emergent s’est doté d’une panoplie de mesures allant dans ce sens, dont une loi portant sur le développement durable.
Au titre des propositions, Yves Fernand Manfoumbi a indiqué que les pouvoirs publics devraient encourager et promouvoir l’organisation des producteurs en coopératives agricoles pour une meilleure productivité, disposer d’institutions de recherches opérationnelles et dynamiques pour accompagner le développement durable, disposer d’un environnement des affaires attractifs et d’outils de financement assez souples et accessibles aux petits producteurs, créer un cadre attractif pour les jeunes afin de susciter les vocations dans les secteurs agricoles et enfin, mettre un 1/3 des effectifs et des engins des différentes états -majors militaires en temps de paix, au service du développement de l’agriculture.
Pour conclure, M. Manfoumbi a réaffirmé la détermination du gouvernement à réaliser un saut quantitatif et qualitatif dans ses productions agricoles, mais également pour allier les exigences du développement avec les contingences des changements climatiques.
Synclair Owona