(Le Nouveau Gabon) - Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a ouvert ce 29 août 2022 les travaux de la semaine africaine du climat. L’événement se tient en prélude à la Conférence des parties sur les changements climatiques (COP 27) prévue en novembre prochain à Charm el -Cheikh, en Égypte. Devant plus de 1000 participants provenant de 60 pays, le chef de l’État gabonais a fixé le cap pour proposer des solutions censées atténuer les effets des changements climatiques.
Selon Ali Bongo Ondimba, la COP27 est décrite comme la COP de l’Afrique et façonnera de manière significative son avenir. En tant que l’un des derniers grands événements climatiques avant la COP 27, « la semaine africaine du climat peut nous rassembler pour marcher sur la route de la COP 27 avec un objectif commun et la détermination d’un avenir meilleur », a déclaré Ali Bongo Ondimba. Ainsi, il invite les Africains cette semaine à travailler sur des solutions innovantes, concrètes et durables qui donneront aux Nations africaines, les moyens de lutter contre le changement climatique avec succès.
Pour Ségolène Royal, ancienne ministre française de l’Environnement, présente à Libreville pour cette semaine africaine du climat, aujourd’hui après l’échec de Glasgow, la COP 26 qui n’a rien donné, tous les regards sont tournés vers le continent africain. « Je pense que le temps de la justice climatique est venu et que l’imagination et la créativité du continent africain doivent permettre de réussir la COP 27 », a souligné Ségolène Royal.
Depuis son accession à la magistrature suprême, le président Ali Bongo Ondimba a toujours pris une part active aux négociations sur le climat, et cela dès la COP15 à Copenhague. « J’ai décidé que mon pays adopterait des mesures concrètes et immédiates pour lutter efficacement contre les changements climatiques », a-t-il indiqué. Ainsi, plusieurs réformes ont permis de jeter les bases d’une économie à faible émission de carbone. Des mesures ont été mises en place pour réduire « drastiquement » l’impact environnemental des secteurs forestier, agricole, énergétique et pétrolier.
Selon le président Ali Bongo, le Gabon a déjà atteint l’objectif de neutralité carbone fixé par l’Accord de Paris. « Toutefois, un appui renforcé de nos partenaires permettra à mon pays de faire encore mieux en absorbant plus de 100 millions de tonnes nettes de dioxyde de carbone chaque année », a-t-il précisé.
Brice Gotoa
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