(Le Nouveau Gabon) - Pour le démarrage effectif de l’exploitation des cinq zones agricoles à forte productivité (ZAP) récemment créées au Gabon, deux conventions ont été signées ce 15 décembre par les ministres des Eaux et forêts et de l’Agriculture.
Avec ces deux accords, « nous allons réellement démarrer les activités qui permettent de manière pratique d’exploiter nos cinq zones agricoles à forte productivité. Nous avons décidé d’organiser l’exploitation de ces zones de concert. Lorsqu’une date sera arrêtée par le gouvernement, nous lancerons les premiers appels à souscription à l’endroit des investisseurs », a expliqué Biendi Maganga-Moussavou, ministre de l’Agriculture. À la suite de ces deux accords, un comité technique sera mis en place dans les semaines à venir pour faciliter la mise en œuvre de ce projet.
Crées par le gouvernement en octobre dernier dans les localités de Kango et Andeme dans la province de l’Estuaire, Idemba et Mboukou dans le Ngounié et Bifoun-Abanga dans le Moyen Ogooué, ces cinq agropoles sont destinés à promouvoir la culture de spéculations vivrières, notamment la banane, le manioc, le maïs, le riz et le soja, de même qu’à développer l’élevage (avicole et porcin), à grande échelle.
Ce projet vise de ce fait la diversification de l’économie du pays ainsi que la création d’emplois. « Quand on regarde l’avenir du Gabon, nous avons aujourd’hui 600 000 enfants sur les bancs de l’école, cela voudrait dire qu’il y a 500 000 emplois à créer sur les 15 prochaines années et si nos deux départements ne s’associent pas pour répondre à cette problématique, il sera difficile pour d’autres secteurs de le faire dans le cadre de la diversification de l’économie gabonaise », a indiqué le ministre des Forêts Lee-White.
L’exploitation des agropoles se représente donc comme une opportunité pour la promotion de la création d’emplois et d’entreprises dans les chaînes de valeurs agricoles.
SG
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