(Le Nouveau Gabon) - Au terme de la 7e session de la Commission nationale d’affectation des terres, tenue le 9 février à Libreville, le ministre gabonais de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga-Moussavou (photo), a annoncé que 97 000 ha de terre ont été affectés pour des activités d’agroforesterie et la culture du café.
Dans le détail, indique le membre du gouvernement, 87 000 ha de terre sont affectés pour un projet d’agroforesterie sous le pilotage du ministère des Forêts. Et 10 000 ha de terre sont affectés pour les activités caféières. Ce qui permet de disposer des terres sécurisées qui seront ainsi distribuées aux opérateurs économiques et producteurs pour leurs activités agricoles.
Le Gabon souhaite, à l’horizon 2025, produire localement plus de 50% de la consommation alimentaire du pays. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a mis en place un Plan national d’affectation des terres (PNAT) ainsi que les critères qui guident les choix des terres à affecter aux populations. Le choix des terres à mettre à la disposition des populations pour les activités agricoles, industrielles, etc., dans le cadre du PNAT, repose sur la proximité avec les infrastructures (routes, de voies ferrées, grandes agglomérations, adduction d’eau et ligne électricité).
Aligné sur le Plan stratégique Gabon émergent et sur le Plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise, le PNAT, selon le Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a été mis en place dans le but de mettre en valeur les ressources du pays, minimiser le risque de conflit entre les usages incompatibles et optimiser les opportunités en termes d’usages multiples et compatibles. Selon le ministère de l’Agriculture, sur les 5,2 millions d’hectares de terres cultivables dont dispose le Gabon, 2 millions sont non attribués.
S.A.