(Le Nouveau Gabon) - Le Gabon a décidé de mieux valoriser le bois coupé « sauvagement et illégalement » et abandonné dans ses forêts au bénéfice des communautés locales. Dans un communiqué daté du 30 novembre 2020, le ministère des Forêts informe qu’une opération d’identification, de récupération et de valorisation de ces grumes est en cours dans le pays.
Lancée en juillet 2020, cette opération a débuté dans les provinces du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo et se poursuit. Elle vise, selon le ministre des Eaux et forêts, Lee White, à mettre fin à la corruption et « aux pratiques de coupes et d’exploitation illégales du bois, source de dégâts sociaux, économiques et environnementaux ». « Les bois abandonnés ou exploités sans autorisation sont la propriété de l’État qui peut légitimement procéder à leur valorisation », explique-t-il.
Ceux-ci vont être commercialisés et une partie des revenus sera reversée aux populations locales sous forme de financement direct de projets de développement communautaires « tels que l’hydraulique villageoise, l’électrification des villages, la construction ou l’appui au fonctionnement d’écoles, le renforcement des infrastructures sanitaires et routières, et ceux liés à la gestion du conflit homme-faune », soutient le ministère des Eaux et forêts. Les projets à financer seront arrêtés après concertation avec les communautés forestières. Ce qui permettra d’améliorer leurs moyens de subsistance.
Selon des statistiques officielles, les forêts gabonaises représentent plus de 80% de la superficie du pays.
SG
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