(Le Nouveau Gabon) - Les associés de la société de transformation de bois, Woods International, Bishal Surcka et Sudhansha Modi, deux ressortissants indiens qui ont choisi la zone économique à régime privilégié de Nkok, ne sont plus d’accord sur les termes de leur collaboration.
Bishal Surcka, résident en Chine, actionnaire à 50% de la société Woods International Sarl, n’est pas passé par quatre chemins pour exiger l’arrêt des activités commerciales de la société tant que la situation n’était pas tirée au clair.
Dans un communiqué daté du 29 août à Libreville, l’homme d’affaires indien accuse son associé Sudhansha Modi, d’user de pratiques douteuses pour lui arracher l’entreprise. «Il ne m’envoyait pas de comptes. Il a essayé de prendre le contrôle de toutes les opérations concernant l’usine et il a manipulé les journaux comptables en me disant que l’usine ne pouvait pas produire de bons résultats», explique-t-il dans ce communiqué.
En sus de cette accusation, Bishal Surcka reproche à son partenaire la falsification de sa signature, aux fins de rédiger de nouveaux statuts qui le détroussent de ses parts sans en être informé. D’après ces nouveaux textes, ces parts ont été cédées à un autre opérateur économique indien du nom de Vivek Satin.
«Modi et son partenaire sont des gens de moralité douteuse et qui ont des problèmes avec les services fiscaux en Inde pour manipulation de leurs comptes. Il a fui le pays pour se cacher des services fiscaux», peut-on lire dans le communiqué.
Aussi, est-ce face à cet imbroglio, qu’il demande à son associé «de coopérer et d’arrêter» les activités commerciales de l’entreprise, en attendant de «trouver un terrain d’entente pour continuer la production».
SeM