Pourquoi la France évalue les mesures de sûreté en place à l’aéroport de Libreville

Transports & Logistique
mercredi, 19 mai 2021 16:05
Pourquoi la France évalue les mesures de sûreté en place à l’aéroport de Libreville

(Le Nouveau Gabon) - Depuis le 12 mai dernier et ce jusqu’au 23 mai prochain, des experts de la direction de l’aviation civile française (DGAC) évaluent les mesures de sûreté mises en œuvre à l’aéroport international Léon-MBA de Libreville (ADL), a-t-on appris à l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac).

Appelée « vols entrants », cette mission d’évaluation d’après l’aviation civile gabonaise a pour but « de permettre aux experts français de comprendre comment fonctionne la sûreté à l’ADL, et ainsi évaluer d’éventuelles vulnérabilités pour les liaisons à destination de la France ». C’est une mission conduite par quatre experts de l’ADAC et qui fait suite au programme mis en place par la France pour observer les mesures de sûreté existantes pour les vols vers le territoire Français, apprend-on.

En fait, d’après des informations du Sénat français, les missions « vols entrants » ont été mises en place depuis 2011 pour faire face à la menace des attentats dans les pays dits « sensibles ». Ce programme consistait à envoyer sur place dans les aéroports des équipes d’experts français chargés d’auditer les moyens mis en œuvre par le pays visité pour assurer la sûreté de l’aviation civile au départ de ses aéroports.

Cependant, certains Gabonais disent ne pas comprendre l’intérêt de cette évaluation à ce moment précis, ce d’autant plus que le Gabon n’est pas considéré comme un pays « sensible ». À l’ANAC, l’on soutient que cette mission va en plus de l’évaluation, permettre de nouer et de renforcer des liens de coopération entre la DGAC française et l’ANAC Gabon dans le cadre de l’amélioration continue des performances en matière d’aviation civile, et créer ainsi un véritable partage d’expériences.

L’aéroport international Léon Mba de Libreville, d’une capacité annuelle de 1,2 million de passagers et 40 000 tonnes de fret, a récemment été certifié une nouvelle fois, selon les normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Sandrine Gaingne

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