(Le Nouveau Gabon) - Le ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa a annoncé devant les honorables députés que l’exploitation du gisement de dolomie par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), à Lastourville dans la province de l’Ogooué-Lolo, se fait conformément à la loi régissant le secteur minier au Gabon. C’était lors des questions orales au gouvernement le 25 mai 2021.
« La dolomie exploitée à Lastourville n’est pas exportée par la Comilog. Elle est utilisée exclusivement comme intrant par le complexe métallurgique de Moanda pour la fabrication du silico-manganèse », a déclaré Vincent de Paul Massassa. Le minerai de la dolomie est une roche sédimentaire carbonatée composée d’au moins 50% de dolomite, qui cristallise en prismes losangiques.
Selon le membre du gouvernement, la société a reçu toutes les autorisations nécessaires et la carrière a « fait l’objet d’une étude d’impact environnemental et social validée par le ministère en charge de l’environnement, après une consultation publique des populations locales ».
Le ministre en charge des Mines répondait aux questions du député du 3e siège de la Lolo Bouenguidi, Barnabé Indoumou Mamboungou, qui s’inquiétait de l’impact de cette exploitation sur l’économie du Gabon et sur la vie des populations locales. Selon lui, Comilog exploite discrètement ce minerai dans les forêts de la province de l’Ogooué-Lolo.
Au total, les recettes tirées de l’exploitation de la dolomie contribuent au budget général de l’État à hauteur « de 20% des montants payés par la Comilog au titre de l’acquittement de la taxe d’extraction, d’une part, et de 75% des montants réglés au titre de l’acquittement de la redevance superficiaire par le titulaire de l’autorisation, d’autre part », a expliqué Vincent de Paul Massassa.
Le fonds de développement des communautés locales institué par le nouveau Code minier permet d’améliorer de façon significative les conditions de vie des populations. « Toute chose qui démontre que ce qui se fait dans le cadre de cette exploitation est tout à fait légal », a conclu le premier vice-président de l’Assemblée nationale Idriss Ngari, qui dirigeait les travaux de cette plénière.
Brice Gotoa