(Le Nouveau Gabon) - A l’occasion de la Journée internationale du travail, commémorée le 1er mai dernier à Libreville, en réponse aux plaintes des travailleurs qui se sont montrés inquiets des mesures restrictives du gouvernement contre le coronavirus, le Premier ministre a présenté les actions du gouvernement en faveur des travailleurs.
Avant la présentation des actions par Rose Christiane Ossouka Raponda, le discours d’Étienne Moussavou, porte-voix des syndicats des secteurs public et privé, a évoqué le problème de la cherté de la vie ; notamment au niveau du coût du transport. La diminution du pouvoir d’achat et la surfacturation des tarifs d’eau et d’électricité ont fait partie des points d’orgue.
Les travailleurs du privé et du public ont aussi souligné, entre autres, la restriction des libertés, le chamboulement de la limitation d’heures de travail à cause, de la mise au point des mesures de lutte contre le coronavirus. Face à toutes ces contraintes, ils ont affirmé qu’ils s’inquiètent particulièrement des compatriotes économiquement faibles en souhaitant que le gouvernement promeuve le dialogue social dans toutes les catégories de la société.
En réponse, le Premier ministre a rappelé plusieurs actions gouvernementales au bénéfice des travailleurs. « Il s’agit du maintien des allocations de chômage technique de l’ordre de 50 à 70% durant la première phase de la pandémie, la régularisation des situations administratives de plus de 6000 agents publics dont un peu plus de 2700 pour le seul premier trimestre 2021, dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du forum de la Fonction publique, la prise en charge des factures d’eau et d’électricité, la gratuité des transports publics, un appui financier aux tenanciers de bars », a déclaré le Premier ministre.
Répondant au vœu émis par les partenaires sociaux d’engager et/ou de poursuivre plusieurs réformes, le Premier ministre a parlé du projet de loi adopté par l’équipe qu’elle dirige. Il porte sur la révision du Code du travail au Gabon. Un « texte issu d’un dialogue tripartite État-Confédérations des employeurs - Syndicats des travailleurs ».
S.A.