L’Afrique centrale à la recherche des ressources pour transformer le monde rural et développer l’agro-industrie

Agro & Bois
lundi, 28 octobre 2019 06:01
L’Afrique centrale à la recherche des ressources pour transformer le monde rural et développer l’agro-industrie

(Le Nouveau Gabon) - Les opportunités de mobilisation des ressources pour booster la production agricole en Afrique centrale seront au cœur d’une réunion de deux jours (du 29 au 31 octobre 2019) organisée par le bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Libreville au Gabon.
Comme l’indique le thème de la rencontre, les fonds recherchés serviront précisément à « relever les défis de la transformation du monde rural et du développement des systèmes agro-industriels inclusifs en Afrique centrale ». Selon les organisateurs, ce thème trouve sa justification dans les différents changements rapides survenus au cours des dernières décennies et qui ont modifié le paysage du développement dans le monde. En plus, malgré de très importantes évolutions structurelles de l’économie mondiale avec l’émergence de marchés plus solides, le monde rural reste affecté par les départs massifs de sa population vers les centres urbains.
À cela s’ajoutent d’autres défis : les effets du changement climatique, les fluctuations des prix des énergies fossiles et des conflits complexes et prolongés qui ont provoqué toute une série de chocs dans les pays et régions. Dans le même temps, la pauvreté, la sous-alimentation et les inégalités économiques continuent de croître aussi bien dans le monde rural qu’en milieu urbain.
La centaine de participants à cette réunion va donc réfléchir sur les stratégies et approches ainsi que sur les interventions (publics, privés) à promouvoir dans le monde rural pour développer les systèmes agroalimentaires inclusifs. Il s’agit, entre autres, des représentants de la FAO des pays de la sous-région (Cameroun, Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée-Équatoriale, République Démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe et Tchad), leurs chargés de programme, les coordonnateurs de projets sous régionaux, les chargés de communication, des fonctionnaires techniques du bureau régional pour l’Afrique de la FAO basée à Accra au Ghana et du siège de l’institution à Rome. On notera également la présence des représentants des partenaires techniques et financiers (Banque mondiale, BAD, UE, etc.), des commissions économiques régionales (CEEAC et Cemac), de leurs institutions spécialisées et des agro-industries de la sous-région.
Déjà, une des pistes préconisées par la FAO est la création d’emplois augmentant les revenus et le bien-être dans le monde rural, et donc propre à y retenir les jeunes. Une approche selon elle, qui passe par un investissement accru dans l’aménagement des terres, la gestion des ressources en eau, la recherche et l’extension ; le renforcement des services publics de base et une augmentation de l’utilisation de semences, de fertilisants et de pratiques agricoles de meilleure qualité.
Stéphane Billé

 
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