(Le Nouveau Gabon) - Le groupement Santullo-Sericom Gabon S.A révèle qu’il a du réduire de près d’un tiers ses effectifs en les mettant en chômage technique, faute des ressources suffisantes pour honorer ses engagements contractuels, selon une information relayée par le quotidien L’Union.
« Sur 1400 ouvriers, nous n’avons plus que 400 ouvriers sur le terrain », déclare le patron de la holding, le franco-italien Guido Santullo (photo). Toujours selon ce dernier, les différents chantiers confiés au groupe par l’Etat tournent au ralenti, ainsi que la construction des différents bâtiments devant abriter le siège de la holding, mais aussi des magasins, des bureaux, des appartements et des parkings pour plus de 600 véhicules.
Néanmoins, Guido Santullo dit « faire confiance au gouvernement gabonais ». Raison pour laquelle il a lancé la construction de deux tours de 75 milliards de FCFA. Elles seront achevées dans quatre mois.
Pour mémoire, Santullo-Sericom Gabon réclame à l’Etat une créance de 158 milliards de FCFA. Selon une promesse conventionnelle de paiement, l’État s’est engagé à payer à l’entreprise un montant de 21 milliards de FCFA en début de chaque année jusqu’en 2018.