(Le Nouveau Gabon) - Le parlement gabonais va organiser, au cours de ce mois d’avril, un atelier sur l’entraide judiciaire en matière de protection de la faune en Afrique centrale. Dans ce cadre, l'institution a sollicité et reçu l’appui du Secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) pour la réussite de cette initiative.
La participation de la CEEAC a été confirmée par Marie Thérèse Chantal Mfoula, Secrétaire générale adjointe de la CEEAC en charge du Département de l’intégration physique, économique et monétaire (DIPEM), à la faveur d’un entretien avec la délégation de l’Assemblée nationale conduite par l’Honorable Angélique Ngoma.
Les besoins de la délégation de l’Assemblée nationale reposaient sur trois principales préoccupations. Il s’agissait d’un appui, à la fois, politique, technique et financier.
Si les deux premières doléances ont reçu un écho favorable, l’appui financier consistera à favoriser les contacts entre les organisateurs et les partenaires financiers impliqués dans la lutte contre le braconnage et la protection de la faune. Une réponse qui a requis la satisfaction des parlementaires gabonais qui voient déjà planer les prémisses d’un partenariat entre la CEEAC et l’Assemblée nationale du Gabon.
Dans le cadre de la lutte contre le braconnage et la protection de la faune, Mme Mfoula n’a pas manqué d’égrener quelques actions menées dans ce cadre par la CEEAC. Au chapitre de celles-ci, elle a, entre autres, cité : la Déclaration des ministres en charge des Forêts et des Aires protégées sur la lutte contre le braconnage, le Plan d’extrême urgence adopté en 2013 avec l’appui de l’Union européenne pour la lutte anti-braconnage. De même qu’un Plan d’action d’urgence de renforcement des cadres juridiques et institutionnels en matière de lutte anti-braconnage. En juillet 2017, il a été organisé à N'Djamena une conférence des ministres sur l’écosécurité, le conflit homme/faune et l’écodéveloppement.
Forte du partenariat établi avec l’Union européenne et l’Organisation des Nations unies pour la lutte contre la drogue et le crime, la CEEAC a réitéré son engagement à appuyer l’Assemblée nationale du Gabon dans la tenue avec succès de cet atelier. Mme la Secrétaire générale adjointe a, à cet effet, désigné l’expert environnement et biodiversité, le Dr Honoré Tabuna, pour se mettre à la disposition du comité d’organisation, en attendant d’autres dispositions complémentaires.
Stéphane Billé